Revue de Presse du 19 mars 2009

Publié le par Oriane Rebillard

METRO :


18-03-2009 23:52

Les prisons de Lyon peut-être graciées


Un groupe de travail examine la reconversion des bâtiments


Les prisons Saint- Paul et Saint-Joseph pourraient être épargnées. Le permis de démolir déposé par le ministère de la Justice est suspendu. Le préfet du Rhône a décidé d’acorder du temps afin d’étudier les possibilités de reconversion des deux établissements construits en 1827 et en 1860.

Demande de classement
Un groupe de travail sera constitué sous la houlette du directeur départemental de l’équipement du Rhône, et avec la participation du Grand Lyon. Il aura pour mission  d’établir un cahier des charges d’ici à avril et de lancer un appel à projet en mai.

Si rien n’est présenté avant le 15 septembre, le permis de démolir serait réactivé. “Nous sommes prêts à accompagner cette démarche et à mettre en relation l’Etat et les investisseurs que l’on a pu rencontrer”, explique Gilles Buna, vice-président du Grand Lyon chargé de l’urbanisme.

Du côté des associations de défense du patrimoine, on reste prudent. Une demande de classement des bâtiments a été envoyée hier au ministère de la Culture. “On ne voit pas comment, en quelques mois, on pourrait trouver une solution pour un tel dossier, explique Eddie Gilles Di Pierno, président de Patrimoine rhônalpin. Le classement ne figerait pas indéfiniment les choses mais permettrait de réfléchir au-delà du 15 septembre.”

Les prisons historiques de Lyon sont emblématiques de l’architecture pénitentiaire du XIXe siècle. Elles seront vidées fin avril ou début mai, après l’ouverture de la prison de Corbas.

 

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20MINUTES


Six mois de sursis pour les prisons de Lyon


Créé le 19.03.09 à 06h52 | Mis à jour le 19.03.09 à 06h52


Légère éclaircie pour les maisons d'arrêts de Perrache, qui doivent être libérées fin avril de leurs détenus. Un mois et demi après avoir déposé une demande de permis de démolir des prisons Saint-Paul et Saint-Joseph (2e), l'Etat, propriétaire du site, fait machine arrière. Le préfet du Rhône Jacques Gérault a annoncé hier dans un communiqué avoir suspendu cette procédure, « afin d'étudier toutes les pistes susceptibles de déboucher sur une solution visant à sauvegarder totalement ou partiellement les prisons ». A la suite à une réunion organisée, vendredi, rue de Bonnel (3e), un groupe de travail composé des différents représentants de l'Etat à Lyon, a été chargé de préparer un cahier des charges en vue du lancement en mai ;un appel à projets. Passé le 15 septembre, prévient toutefois Jacques Gérault, en l'absence de projets, « il faudra se résoudre à la démolition » .
Réclamé dès la fin février par les défenseurs du patrimoine lyonnais, ce sursis de six mois n'est sans doute pas étranger à la position prise, selon nos informations, par l'architecte des bâtiments de France, chargé de se prononcer sur la démolition de ces bâtiments du XIXe siècle. « Heureusement qu'il a rendu un avis négatif », a réagi hier l'ancien adjoint à la Culture à la mairie de Lyon, Patrice Beghain, soucieux que l'essentiel des prisons, « témoignage historique et humain important » soit conservé. « Si elles venaient à être démolies, ce serait un scandale patrimonial analogue à la disparition en 1934 de l'hôpital de la Charité », ajoute-t-il. En charge du dossier à la mairie, l'adjoint à l'urbanisme Gilles Buna (Verts) a rappelé hier sa volonté « d'accompagner l'Etat dans sa recherche d'investisseurs », rebutés jusqu'alors par les 23 millions d'euros fixés par le ministère de la Justice pour acquérir les prisons. « Le prix a été fixé de manière arbitraire mais il semblerait qu'il y ait une marge de négociations », précise Gilles Buna, actuellement en contact avec deux éventuels repreneurs.


Elisa Frisullo

 

 

 

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