Revue de presse du 08/02/10
Voici les articles du jours, consultables sur le site du progrès :
Anciennes prisons de Perrache : une partie des bâtiments sauvegardée / Visuel Dumetier et Robin
Le ministère de la Justice, propriétaire des anciennes prisons lyonnaises situées sur le bord de l'autoroute, a cédé à la pression des Lyonnais. Une partie du bâti datant du XIXe devra être conservée par les promoteurs intéressés par le site et intégrée dans leurs projets respectifs. Ainsi, la chapelle de Saint-Paul devra être sauvegardée tout comme les escaliers qui distribuent les différentes branches en étoile de l'ancien site pénitentiaire. Côté Saint-Joseph, le bâtiment central et les pavillons, eux aussi, échappent à la destruction. Les murs d'enceinte devront être, soit gardés, soit matérialisés au sol. Hôtels, habitations, petits commerces ? Un appel à candidatures a été lancé via la préfecture du Rhône. Le jury décidera le 15 décembre 2010 ce que deviendra le site. Et l'État vendra alors ses prisons. |
La démolition partielle, une condition nécessaire pour réhabiliter le site Les prisons historiques de Lyon, qui toutes les deux témoignent de l'architecture carcérale du XIXe siècle, seront donc épargnées, du moins en partie. De nombreux lyonnais s'étaient émus de leur possible démolition. Mais le bon sens a finalement triomphé avec l'aide, il est vrai, de la Direction de l'architecture et du patrimoine du ministère de la Culture qui avait dépêché une mission afin de faire un point de la situation. Pour les experts, si les deux prisons sont victimes d'un profond état de vétusté, elles n'en méritent pas moins d'être conservées. Même si, comme on peut le lire au fil de leur rapport : « Le caractère extrêmement contraignant de telles architectures est incompatible avec leur conservation intégrale ». En conséquence de quoi, côté Saint-Paul, les futurs aménageurs devront obligatoirement conserver la chapelle centrale et tous les escaliers de distribution des branches de ce bâtiment organisé selon le principe du panoptique. Le portail donnant sur le cours Suchet sera également préservé. Côté Saint-Joseph, le corps du bâtiment central, les pavillons d'entrée Est et Ouest et les galeries de distribution seront soumis à cette même règle. Reste le problème des murs d'enceinte. En ce qui les concerne, il a été admis qu'ils pourraient être démolis partiellement mais à condition, toutefois, que subsiste au sol une trace de leur existence (voir infographies). Une cellule de l'établissement / Archives Le Progrès |